samedi 1 septembre 2012

Samedi 1 septembre : jour 3, Ebichu !

5 h du matin...
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, il va bientôt arriver, l'ami Ricoré. Il vient toujours au bon moment, avec ses pains et ses croissants, l'ami du petit déjeuner, l'ami Ricoré.
Café, lait, pain de mie grillé, beurre, confiture d'abricot. Des gens à la vue courte dirait que ce n'est pas vraiment, vraiment japonais comme petit déjeuner, je leurs ferait remarqué que j'ai tout acheté au combini, il doit bien exister des gens qui font pareil ici si ça se vent. Je vais pas non plus mangé du Nattō le matin.

N'ayant pas d'entrailles de corbeaux, je me contente d'Internet, les auspices me sont favorables, il est probable que je puisse garder la chambre contre un petit supplément et gorakudoh a une place pour le concert des popops à 18h au fond... 5000 Yens, bon bah c'est parti. Arrivé le premier, je passe au combini, bouteille, onigiris pour essayer de calmer une brûlure d'estomac, un mayo et un fromage avec un truc qui a un arrière goût de poissons, mouis.

Un type se pointe avec sa valise et se pose devant le magasin... ok, bon on va faire pareil. Il a une pochette transparente avec des photos d'Airi tiré du drama, ok.. encore 15 min. ... encore 10 min, il commence à parler tout seul, OK, il plaisante et rigole, on à l'impression qu'il parle avec une fille imaginaire, OK. 5min, des gens arrivent, je suis fébrile, je palpite, je sors mon téléphone, retourne sur la page des popops, ils ouvrent dans l'indifférence, sortent les vitrines, les branchent, sortent le tapis. Et enfin avec un grand sourire commercial s'intéressent à nous. Le monsieur qui parle tout seul se précipite sur le comptoir, tétaniser je tends mon téléphone, c'est bien il a la référence de la place, mais il a besoin de groupe, j'essaye de prononcer correctement popops... mouis, il a pas l'air convaincus, je tends le doigt vers la vitrine, oui celle là,  avec le billet tout seul, là, j'avance, je montre, je pointe, il tire le billet, c'est bon je passe à la caisse.

Direction Ikebukuro, centre commercial Sunshine City, c'est la magie de Tokyo sans vraiment comprendre les panneaux j'arrive à me diriger. Je sors donc à l'est. Je vérifie sur le plan dehors. C'était à l'ouest, tout va bien, je le savais en plus hein, donc je pars dans l'autre sens, là c'est mieux il y a même une sortie spéciale pour le Sunshine, je suis, je suis la flèche bifurque, alors je bifurque, rue commerçante bloqué réservé aux piétons. Je remonte, monte, arrivé à 15 m, il se met à pleuvoir, ok.

Dédale de couloirs en sous sol, je repère le plan, me souviens de la fontaine évoqué dans l'event, cherche le comment du pouquoi faire, des gens attendent déjà au balcons du 1er et 2ème étage, je fais un tour rapide, rien, monte un étage, fait un tour rapide, rien, monte encore un étage, fait un tour rapide, croise des gens avec des cds dans des sacs, tiens. je passe le coin, voit une file, et les files au Japon c'est ma grande passion, je vais donc la remonter quand... Eivind me fait signe, forcement déjà trop tard pour être dans la zone réservée je l'accompagne sans faire la queue. On va faire un tour au Book Off, euh oui, le classement est toujours aussi déroutant, surtout en fait quand les artistes que tu cherches ne sont pas là où ils doivent être, ok pas grand chose, du déjà vu, eu, ou hors de prix.

Retour au Sunshine, on se pose au 2ème, c'est pas génial, mais sinon c'était prendre le risque de les voir de dos ou pas du tout, on s'attaque à ma deuxième grande passion, attendre. Petit échauffement des Ebichu. Puis attendre, Wed arrive, Eivind va se placer dans la zone réservée et j'assiste au showcase avec Wed. Pour la playlist ça va être dur je ne suis pas assez fan pour mémoriser les titres, au moins une qui a du faire plaisir à Eivind, et Oh my ghost! au total 40 min de show. C'était bien, c'était court, et pas très bien placé, mais ça donne envie, elles ont un concert samedi prochain, il faut voir si je trouve une place.

Le show terminé, fatigué et pas complètement remis de la veille j'abandonne les gens et rentre doucement. Un Dr Pepper me tend la main et nous finissons le trajet ensemble. Arrivé au Fujimi, une petite note m'indique que c'est bon, y a plus qu'à payer pour garder la chambre, je tente une approche des machines, les deux pleines, bon alors sieste, nouvelle tentative, ok, séchage, le katsu-kare de la veille, et hop on va se mettre au blog et repos jusqu'au lendemain.

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